Le Brent a ouvert la séance de ce mardi sur une note légèrement baissière, à 63,71 dollars le baril, selon les données de Boursorama relevées à 8h38 (heure d’Alger). Le brut de la mer du Nord perd 0,36 % par rapport à la clôture de la veille, dans un marché prudent et peu animé. Le volume d’échanges est resté limité à 13 789 transactions, signe d’une certaine réserve des investisseurs.
Depuis le début de la semaine, le Brent évolue dans une zone étroite, entre 63,67 $ et 64,06 $, sur fond d’incertitudes persistantes concernant la demande mondiale. La conjoncture économique demeure fragile, notamment en Chine et en Europe, deux des plus gros consommateurs d’énergie, tandis que la vigueur du dollar américain continue de peser sur le pouvoir d’achat des importateurs.
Le Brent sous pression face à la hausse de la production de l’OPEP+
Selon des analystes de la société Ritterbusch and Associates, la poursuite de la hausse de la production du groupe OPEP+ oriente désormais l’équilibre pétrolier mondial vers un scénario plus défavorable. Cette dynamique coïncide avec un ralentissement du rythme de la demande dans les grandes économies industrialisées, conséquence directe du tassement de la croissance et du resserrement des politiques monétaires.
Les marchés anticipent ainsi davantage de volatilité dans les jours à venir, alors que les opérateurs scrutent les prochains signaux du cartel pétrolier sur ses plans de production pour le premier trimestre 2026. La moindre inflexion dans les quotas décidée à Vienne pourrait influencer fortement la trajectoire du Brent d’ici la fin de l’année.
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