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Hydrocarbures

Pétrole : Les stocks mondiaux en baisse, le marché en cours d’équilibrage, selon le SG de l’Opep

Par Yazid Ferhat
2 avril 2017

La banque américaine Morgan Stanley vient d’annoncer un recul des stocks mondiaux de pétrole de 72 millions de barils depuis janvier.

 

« Les stocks mondiaux de pétrole commencent à décliner, ce qui représente un signe sur le rééquilibrage en cours du marché grâce à l’efficacité des baisses de production opérée cette année », a déclaré, dimanche, depuis Bagdad, Mohammed Barkindo, le secrétaire général de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep).

Les  propos du secrétaire général sont confirmés par les chiffres de la banque américaine Morgan Stanley qui vient d’annoncer un recul des stocks mondiaux de pétrole de 72 millions de barils depuis le début de l’année, sachant que le surplus global était estimé à 285 millions de barils.

« Je reste optimiste quant au fait que le marché soit déjà en train de se rééquilibrer », a soutenu M. Barkindo. Un optimisme qui s’explique aussi par la remontée, ce week-end, du prix du pétrole sous l’effet de l’annonce du gouvernement américain de l’importante augmentation de la consommation du pétrole et des carburants aux Etats-Unis. Le prix du baril a également augmenté en raison de la forte probabilité d’une reconduction de l’accord de baisse de production de l’Opep et de ses partenaires après sa date limite fixée au mois de juin prochain. Six membres de l’Opep et Oman, l’un des douze partenaires de l’organisation, ont annoncé leur appui à une prolongation de l’accord au-delà du mois de juin prochain.

En principe, c’est au cours de ce mois d’avril qu’une recommandation sera faire à ce sujet par un comité technique sur la base de l’observation de la situation du marché. Néanmoins, la reconduction de l’accord se précise de plus en plus.

Peu avant sa déclaration au sujet des stocks mondiaux, M. Barkindo avait reçu les assurances du gouvernement irakien concernant son plein engagement vis-à-vis de l’accord de réduction de production.

L’Irak, l’un des pays ayant le moins respecté cet accord s’est engagé, ce matin, à réduire de manière effective sa production de 210.000 barils par jour pour atteindre une production globale de 4,3 millions de barils par jours.

 

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