PLF 2018 : L’Algérie veut interdire le Bitcoin et les autres crypto-monnaies | Maghreb Émergent

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PLF 2018 : L’Algérie veut interdire le Bitcoin et les autres crypto-monnaies

Par Maghreb Émergent
25 octobre 2017
L'Algérie compte 2.876 terminaux de paiement électronique. Parmi eux, seuls 120 ont généré des transactions en 20014

« L’achat, la vente, l’utilisation et la détention de la monnaie dite virtuelle est interdite ».

 

L’Algérie veut interdire les crypto-monnaies. Selon le projet de loi de finances 2018, actuellement à l’examen à l’Assemblée populaire nationale (APN), les monnaies virtuelles à l’instar du Bitcoin seront interdites aux transactions et même à la possession.

 « L’achat, la vente, l’utilisation et la détention de la monnaie dite virtuelle est interdite. La monnaie virtuelle est celle utilisée par les internautes à travers le web. Elle est caractérisée par l’absence de support physique tel que les pièces, les billets, les paiements par chèques ou cartes bancaires », selon l’article 113 du PLF 2018 qui précise : « « Toute infraction à cette disposition est punie conformément aux lois et règlements en vigueur ».

Dans l’exposé des motifs, il est précisé qu’à travers cette mesure, « l’Algérie espère instaurer un contrôle plus strict sur ce genre de transactions numériques, qui peuvent être utilisées pour le trafic de drogue, l’évasion fiscale, et le blanchiment d’argent grâce à l’anonymat garanti de ses utilisateurs ».

Le document rappelle que n’étant pas sous la coupe d’une autorité reconnue, la monnaie virtuelle  échappe à toute régulation et contrôle de l’Etat. Pour le gouvernement, ces monnaies qui ont « longtemps été l’apanage des transactions illégales (blanchiment d’argent et transfert illégal d’argent, trafic de drogue, financement du terrorisme, etc) »  tendent à se « défaire de leur mauvaise réputation en se démocratisant et en attirant un public plus large ».  « Les cryptomonnaies sont aujourd’hui de plus en plus utilisées pour des transactions légales et même notre pays n’échappe pas à ce phénomène qui peut nuire à notre sécurité et notre économie », explique-t-on.

 

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