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PLF 2024 : l’Algérie prévoit le plus gros budget de son histoire pour la nouvelle année

Par Maghreb Émergent
29 octobre 2023

La Commission des Finances et du Budget de l’Assemblée populaire nationale se réunit ce dimanche 29 octobre, pour fixer le programme de l’examen du projet de loi de finances pour l’année prochaine (PLF 2024), avec les ministres et responsables du secteur des finances.

Le projet de la nouvelle loi comprendra des dotations financières équivalentes à 110 milliards de dollars, soit un budget plus important que celui prévu par la loi de finances pour l’année 2023, déjà qualifié de « budget le plus important de l’histoire de l’Algérie ».

Ainsi, le PLF 2024, prévoit des dépenses budgétaires équivalant à 14 862 736 986 milliards de dinars, soit le budget le plus important de ces dernières années, dépassant celui de 2023, qui était estimé à 13,786 milliards de dinars.

Un déficit de plus de 5 000 milliards de dinars

Le projet de loi de finances prévoit des recettes équivalant à 9,102 milliards de dinars, avec un déficit de 5,760 milliards de dinars, en parallèle à d’autres chiffres qui démontrent l’amélioration de la situation financière au cours de la période récente.

Lors du dernier conseil des ministres, le Président Tebboune, a ordonné l’enregistrement de la réalisation de 250 000 nouveaux logements, dans le cadre de la loi de finances 2024. Cette mesure s’inscrit dans la continuité de son engagement à réaliser un million de logements entre 2020 et 2024.

Pas moins de 100 000 logements qui seront attribués, prévus pour être achevée, sous forme de logements locatifs sociaux, et 150 000 sous forme de subventions rurales.

Le projet de loi comprend également des augmentations de salaires approuvées lors des précédents conseils des ministres depuis 2022, dans le but de concrétiser l’engagement du président Tebboune d’atteindre des augmentations allant jusqu’à 47 % en 2024, tout en tenant compte de l’impact financier résultant de la révision des lois fondamentales dans les secteurs de la santé, de l’éducation et de l’enseignement supérieur.

Le ministre des Finances, Laziz Fayed, avait précédemment révélé que le nouveau texte inclurait les de nouvelles mesures pour améliorer la situation du pouvoir d’achat du citoyen algérien, car celui-ci intervient en application des instructions et directives du Président de la République, qui souligne à chaque fois la nécessité d’améliorer le niveau de vie des Algériens à travers toutes ses décisions.

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