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Port de Bejaia : Baisse des exportations au 1er trimestre 2024

Par Maghreb Émergent
25 juillet 2024

Les exportations de marchandises à partir du port de Bejaia ont connu une baisse en volume au 1er trimestre de 2024, par rapport à la même période de l’année dernière. Une baisse de 6,51%, indique le bulletin d’information du port de Bejaia pour le mois de juillet.

En tonnage, les exportations sont passées de 1 039 302 tonnes au 1er trimestre de 2023 à 971 595 tonnes au 1er trimestre 2024 ; soit une baisse de près de 70 000 tonnes.

Ce recul significatif s’explique en partie par la baisse des exportations des hydrocarbures et du sucre rond. Pour les hydrocarbures, la baisse est de 2,48%. Pour le reste des marchandises dont le sucre la baisse est de 19,67%.

La décision des pouvoirs publics de restreindre l’exportation du sucre et de l’huile de table par le groupe privé Cevital a eu un impact sur les exportations via le port de Bejaia.

Par ailleurs, le trafic à l’import a enregistré une progression en volume de 9,10%. En effet, les importations sont passées de 4 779 792 tonnes au 1er trimestre 2023 à 5 214 565 tonnes à la même période de l’année en cours, précise la même source.

Les importations des céréales ont eu la part du lion de ces hausses. Elles ont marqué une hausse de 30,64%. En tonnage, cela représente un passage de 1 859 709 tonnes en 2023 à 2 449 455 tonnes en 2024. Cette hausse importante s’explique par la volonté du gouvernement d’inonder le marché avec les aliments du détail notamment en vue de casser les prix qui avaient atteint des records. Une démarche qui a donné ses fruits puisque les prix des aliments du bétail ont enregistré une baisse cette année, par rapport à l’année dernière. Le port de Bejaia, rappelons-le, est connu pour être le premier port de céréales dans le pays.

En ce qui concerne le trafic de conteneurs, le bulletin d’information souligne une baisse aussi bien pour l’export que pour l’export. Les restrictions à l’importation décidées par les pouvoirs publics afin d’encourager la production nationale explique en partie cette baisse.

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