Dans le cadre des efforts visant à dynamiser l’économie algérienne et à améliorer l’efficacité logistique, le port de Béjaïa se prépare à adopter un régime de travail continu, permettant une opération de 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
Cette initiative s’inscrit dans les réformes mises en place par le Président Abdelmadjid Tebboune, qui a pour objectif principal de réduire les délais d’attente des navires à quai, un problème qui engendre des coûts financiers significatifs pour l’Algérie.
La mise en œuvre de ce changement a été récemment animée par la création d’une commission de suivi, établie par le wali de Béjaïa lors d’une réunion qui s’est tenue lundi 17 février au siège de la wilaya. Cette réunion a réuni des figures clés, notamment le directeur des Transports, le directeur du Commerce, celui de l’Agriculture, ainsi que des représentants du port de Béjaïa.
La présence des Douanes, de la police et des garde-côtes souligne l’importance interinstitutionnelle de ce projet, qui joue un rôle central dans la relance des activités économiques locales et nationales.
Cinq ports concernés par la nouvelle mesure
Actuellement, le port de Béjaïa se positionne comme le deuxième port commercial d’Algérie, derrière le port d’Alger. Cependant, il est essentiel de noter que cinq ports algériens, dont Alger, Annaba, Oran et Ghazouet, seront également concernés par cette directive présidentielle.
L’élargissement de l’horaire d’ouverture de ces infrastructures portuaires est une mesure propice à la réduction de l’engorgement des opérations maritimes et à l’accélération des mouvements de marchandises.
La transition vers un fonctionnement continu est non seulement une réponse à la demande croissante de services portuaires, mais aussi une nécessité face aux défis économiques actuels. La réduction des délais d’attente permettra de diminuer les frais d’importation et d’exportation, améliorant ainsi la compétitivité des entreprises algériennes sur le marché international.
Le port de Béjaïa, avec son potentiel stratégique et économique, représente un levier de croissance pour l’Algérie. En mettant en œuvre cette réforme, le gouvernement montre sa volonté d’encourager l’investissement et d’optimiser les échanges commerciaux. Ce projet illustre la vision d’un futur portuaire plus efficace et davantage intégré dans le commerce mondial.