Le pétrole bénéficie de l’optimisme. En effet, les cours de l’or noir ont légèrement progressé mardi. C’est la quatrième séance consécutive de hausse. Cette tendance positive s’explique par les négociations commerciales en cours entre la Chine et les États-Unis à Londres.
Négociations commerciales : un facteur clé pour le pétrole
Les discussions entre Pékin et Washington, les deux plus grands consommateurs de pétrole, suscitent l’espoir. Elles pourraient réduire les tensions commerciales et alléger les tarifs douaniers, explique Arne Lohmann Rasmussen, analyste chez Global Risk Management. Les marchés surveillent attentivement ces échanges, même si cette rencontre pourrait être moins décisive que celle en Suisse. Auparavant, les deux puissances économiques avaient convenu d’une baisse significative des droits de douane pour 90 jours.
Le prix du pétrole en hausse
Vers 09H45 GMT, le prix du baril de Brent de la mer du Nord (pour livraison en août) a augmenté de 0,36%, atteignant 67,28 dollars. Ce niveau n’avait pas été atteint depuis avril. De même, le baril de West Texas Intermediate (pour livraison en juillet), équivalent américain, a gagné 0,31%, s’établissant à 65,49 dollars, également son plus haut niveau depuis avril.
L’Iran influence aussi les cours du brut
Les cours du brut ont aussi réagi à l’annonce de l’Iran. Téhéran a déclaré lundi qu’il soumettrait aux États-Unis sa propre proposition concernant son programme nucléaire. L’offre américaine n’a pas convaincu l’Iran.
Les discussions butent sur l’enrichissement d’uranium iranien. Sans accord, la pression américaine sur les exportations de pétrole iranien pourrait s’intensifier. L’Iran figure parmi les dix premiers producteurs mondiaux. Cette situation réduirait l’offre mondiale et ferait grimper les prix. Une nouvelle réunion entre l’Iran et les États-Unis sur le programme nucléaire aura lieu cette semaine.
Ces facteurs haussiers encouragent les investisseurs. Ils pensent que le marché restera tendu durant l’été. Les craintes d’une chute des cours en cas d’augmentation des quotas de l’OPEP+ pourraient être « exagérées », selon Arne Lohmann Rasmussen.