"Pour que l'Algérie se développe, il faut commencer par une réforme institutionnelle" (Expert)

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« Pour que l’Algérie se développe, il faut commencer par une réforme institutionnelle » (Expert)

Par Aboubaker Khaled
29 janvier 2019

L’expert constate aussi que les institutions sont à la source de distorsions qui touchent toute l’économie.

Selon Zoubir Benhamouche, expert économiste à la Commission économique pour l’Afrique (CEA), bureau de l’Afrique du Nord, un pays comme l’Algérie, qui dispose de forts potentiels de croissance de la productivité « peut, sans dépenser un dollar, réaliser des progrès en agissant sur la qualité et les performances des instituions ».

Intervenant lors de la matinale du Think-Tank CARE (cercle d’Action et de réflexion autour de l’entreprise), l’expert de la CEA-Afrique du Nord a présenté une communication sous le thème de « La qualité des institutions, vecteur de la diversification de l’économie algérienne ». Il a constaté que l’économie algérienne est marquée par « une gouvernance « faible », un cadre juridique volatile et un environnement des affaires « faible ».

L’expert constate aussi que les institutions sont à la source de distorsions qui touchent toute l’économie, précisant que dans les économies où les distorsions sont minimes, les résultats sont aussi importants et auront « un impact sur la dépense publique et sur la croissance, une hausse de la productivité, une accélération de la transformation structurelle et enfin une création d’emplois plus importante ».

Pour expliquer ce que c’est qu’une transformation structurelle dans une économie, Zoubir Benhamouche a évoqué « le processus de croissance de la productivité qui résulte d’une ré-allocation des facteurs de production des secteurs/entreprises les moins productifs vers les secteurs/entreprises les plus productifs ».

Concernant les autres facteurs générant une distorsion affaiblissent la productivité, l’expert a cité, entre autres, les expropriations, l’exposition aux risques de prédation, une instabilité politique, la bureaucratie et, enfin, la multiplication des entreprises politiquement connectées.

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