En ce début de mois sacré, les consommateurs sont confrontés à une augmentation alarmante des prix des bananes. Ce 4 mars, alors que le Ramadan est à son quatrième jour, le prix du kilogramme de bananes atteint les 600 DA, un seuil qui soulève de nombreuses interrogations.
Cette flambée des prix a de quoi choquer, surtout lorsque l’on compare ce tarif aux 400 et 440 DA le kilogramme, affichés seulement le 16 février dernier.
Les raisons de cette hausse vertigineuse sont multiples. Tout d’abord, la demande augmente généralement pendant le Ramadan, période où les familles cherchent à agrémenter leurs repas avec des fruits, en particulier en raison des traditions culinaires riches qui accompagnent ce mois. Cependant, la question se pose : est-ce que cette hausse de la demande justifie un tel bond des prix ?
La loi de l’offre et de la demande
Selon un marchand de fruits et légumes, cette augmentation s’explique en grande partie par la loi de l’offre et de la demande. Actuellement, l’offre est particulièrement maigre, et la baisse de celle-ci favorise inévitablement la hausse des prix.
Ce qui a aussi aggravé la situation, c’est le fait qu’une quantité importante de bananes importées est retenue au port de Béjaïa par les services des Douanes, ce qui contribue à la raréfaction du produit sur le marché local.
Pour de nombreuses familles, cette augmentation des prix transforme les bananes, un fruit longtemps considéré comme accessible, en un produit de luxe. Ce constat soulève la question de l’équité dans l’accès aux produits de première nécessité, surtout pendant un mois où le partage et la générosité sont au cœur des préoccupations.
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