Présidentielle en Tunisie : vers la reconduction de Kaïs Saïed | Maghreb Émergent

M A G H R E B

E M E R G E N T

Actualités

Présidentielle en Tunisie : vers la reconduction de Kaïs Saïed

Par Maghreb Émergent
22 mars 2023

Les électeurs tunisiens se sont rendus aux urnes ce dimanche 6 octobre 2024 pour choisir leur président lors d’un scrutin qui semble être joué d’avance et dans lequel le chef d’État sortant Kaïs Saïed, accusé de « dérive autoritaire », est considéré comme favori, après l’élimination de ses concurrents les plus sérieux.

Trois candidats sont en lice pour le poste de président de la République, à savoir le président sortant, Kaïs Saïed, ainsi que les deux autres hommes politiques Zouhair Maghzaoui et Ayachi Zammel.

Les bureaux de sondage pourront publier les résultats des sorties d’urnes dès ce soir, a annoncé Belgacem Ayachi, membre de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE). Quant aux résultats préliminaires du premier tour de cette élection, elles seront proclamées lundi 7 octobre 2024, lors d’une conférence de presse prévue à 19h30.

9,7 millions d’électeurs (sur 12 millions d’habitants) répartis sur plus de 5000 bureaux à travers les 24 provinces du pays, ouverts de 8 heures à 18 heures, devaient élire le futur président dont les résultats sont attendus avant mercredi au plus tard, selon l’autorité électorale Isie.

L’élection présidentielle tunisienne a déjà commencé avec le vote, dès le 4 octobre, dans les circonscriptions à l’étranger qui concerne près de 643 000 électeurs.

Cette élection a eu lieu dans un climat tendu, marqué par l’arrestation d’opposants et l’exclusion de nombreux candidats. Elle intervenait également sur fond d’une grave crise économique et du désarroi de nombreux tunisiens désabusés par les dérives autoritaires de Kaïs Saïed.

En 2019 pourtant, lors de son élection, Kaïs Saïed portait les espoirs des Tunisiens en leur promettant une « nouvelle Tunisie » avec un pouvoir pour les jeunes.

Deux ans plus tard, il opère exactement le contraire : il gèle le Parlement et s’approprie les pleins pouvoirs, avant de dissoudre le Conseil supérieur de la magistrature et d’instaurer un décret réduisant la liberté d’expression. Plusieurs dizaines de militants et de journalistes ont ensuite été mis en prison.

ARTICLES SIMILAIRES

Actualités Algérie

Restriction des importations : réactions contrastées de deux opérateurs

Deux lectures se sont dégagées chez les opérateurs économiques contactés par Maghreb Emergent après l’interview du président Abdelmadjid Tebboune : celle, très critique, de Slim Othmani, pointant les dérives bureaucratiques… Lire Plus

Actualités Algérie

70 % des start-up concentrées à Alger et sa périphérie : l’innovation à deux vitesses

L’Algérie veut faire des start-up un moteur de diversification économique. Mais loin de la capitale, les incubateurs promis par les pouvoirs publics restent trop rares pour transformer l’essai. En 2025,… Lire Plus

Actualités Algérie

Médias et réseaux sociaux : les avocats rappelés à l’ordre

L’Ordre des avocats d’Alger a adressé, le 28 septembre 2025, une mise en garde ferme à ses membres concernant leurs apparitions dans les médias traditionnels et sur les réseaux sociaux…. Lire Plus

Façade du ministère des Finances à Alger, institution en charge du lancement des sukuk souverains de 296 milliards de dinars.
Actualités Finances

Près de 300 milliards de dinars en émission : l’Algérie lance ses premiers sukuk souverains

À partir du 2 novembre, l’Algérie lancera pour la première fois un emprunt souverain en sukuk ijara, un instrument de finance islamique adossé à l’usufruit d’actifs immobiliers publics. Le montant… Lire Plus

Actualités Maroc

Maroc : des manifestations en masse réprimées

Depuis le samedi 27 septembre 2025, des dizaines de jeunes Marocains manifestent dans plusieurs villes, notamment à Rabat, Casablanca, Marrakech, Agadir et Souk Sebt, pour réclamer une réforme en profondeur du système éducatif et des services… Lire Plus