Prix du poulet : les raisons d’une baisse après la flambée | Maghreb Émergent

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Prix du poulet : les raisons d’une baisse après la flambée

Par Maghreb Émergent
18 janvier 2022

Les prix de la viande blanche ont connu une baisse importante ces derniers jours, après qu’elles aient atteint une forte hausse, durant plusieurs semaines. Ce retour à la normal des prix du poulet, est dû à plusieurs raisons.

Selon le président de la Chambre nationale des viandes blanches, Aid Noureddine, « le prix du poulet a diminué au niveau des marchés de gros, pour la première fois depuis de nombreux mois, atteignant les 270 dinars le kg »

Le même responsable a expliqué, dans une déclaration à ‘’Echourouk tv’’, que les prix de la volaille ont atteint des niveaux records pour plusieurs raisons, dont la plus importante est la baisse de la production de poulet et aussi, le prix élevé de poussins, qui a dépassé les 150 dinars. « Aujourd’hui, nous assistons à une grande abondance dans la production de poussins, car les conditions se sont stabilisées et l’offre est devenue égale à la demande », a-t-il ajouté.

Le président de la Chambre nationale, a précisé que les prix se stabiliseront au cours de la période actuelle, entre 350 et 370 dinars le kilo pour le poulet, et entre 460 et 500 dinars pour la dinde, « ce qui convient à la fois pour le consommateur et l’éleveur », a-t-il souligné en ajoutant que « si les prix dépassent les 400 dinars, cela nuira aux poches des consommateurs, et s’il descend en dessous de 300 dinars, cela conduira à une perte pour les d’éleveurs ».

Une aide souhaitée du gouvernement

Les prix de la volaille peuvent encore baisser, selon le même responsable, notamment avant le mois sacré de Ramadhan, « si le gouvernement intervient pour soutenir davantage les prix de l’alimentation des volailles, qui est un élément qui joue un grand rôle dans la fixation des prix », a-t-il ajouté.

La forte hausse des prix des aliments, a contribué à une baisse de l’activité chez un grand nombre d’éleveurs, selon le même responsable, qui a indiqué que « même les banques ont cessé d’accorder des prêts financiers aux éleveurs, ce qui a induit à la baisse des investissements dans ce domaine ».

Rappelons que les prix avait connu, les derniers mois de l’année dernière, une flambée qui a atteint les 500 dinars le kilo pour le poulet et à plus de 1000 dinars pour la viande de dinde.

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