Le business des rendez-vous de visas bat son plein… et à prix d’or. Pour l’Espagne, décrocher un créneau au centre BLS relève désormais du luxe : il faut débourser jusqu’à 10 millions de centimes sur le marché noir. Les rendez-vous officiels ? Rares comme l’eau dans le désert.
Selon plusieurs intermédiaires et agences spécialisées, la situation n’est guère plus tendre pour les renouvellements. Là, les prix oscillent entre 3,5 et 8,5 millions de centimes, selon la durée du visa — trois mois, six mois, un an ou deux ans. Un commerce parallèle qui ne connaît pas la crise.
France : Capago et la digitalisation, l’attente interminable
En France, les tarifs étaient autrefois plus « abordables ». Un renouvellement coûtait 8 000 à 10 000 dinars, tandis qu’une première demande avoisinait 6 millions de centimes sous l’ancienne gestion du centre TLS.
Mais l’arrivée de Capago a changé la donne : procédures digitalisées, délais d’attente interminables et réponses négatives en cascade, surtout pour les renouvellements. L’accès au précieux sésame devient une loterie… à laquelle beaucoup perdent.
Italie et Portugal : mission impossible pour les touristes
Si l’Espagne et la France font déjà grimacer les demandeurs, l’Italie et le Portugal frisent le cauchemar. Les rendez-vous y sont quasi inexistants et réservés, en priorité, aux hommes d’affaires. Le tourisme ? Rarement accepté. Et même en cas de feu vert, la validité du visa dépasse rarement 15 jours, parfois seulement une semaine, strictement calée sur les réservations d’hôtel.