Après plus d’un mois de suspension, les marchés aux bestiaux de la wilaya de Djelfa reprennent enfin leurs activités.
Cette décision, prise par le wali, intervient suite à l’évolution favorable de la campagne de lutte contre la fièvre aphteuse, une maladie virale qui a récemment affecté plusieurs régions du pays. La réouverture des marchés représente une étape cruciale pour les éleveurs et les commerçants, qui ont souffert des conséquences économiques de cette fermeture.
Les marchés aux bestiaux de Djelfa avaient été fermés le 9 janvier dernier dans le but d’endiguer la propagation de cette maladie contagieuse. La fermeture visait à protéger la santé animale ainsi que la sécurité alimentaire de la population. En effet, la fièvre aphteuse, bien que n’affectant pas directement l’Homme, engendre des pertes économiques considérables en raison de l’abattage nécessaire des animaux infectés et des restrictions sur la vente des bétails.
La décision de réouverture des marchés de Djelfa a été accompagnée d’un plan de désinfection rigoureuse, qui sera exécuté par les services municipaux. Cette mesure vise à garantir un environnement sûr pour les échanges qui s’y dérouleront. Les autorités locales ont également souligné que, bien que la réouverture soit actée, les mesures de contrôle et d’hygiène demeurent en vigueur. Celles-ci incluent des visites vétérinaires systématiques et la mise en place de points de contrôle pour surveiller l’état de santé des animaux. La vigilance est de mise pour éviter une recrudescence de la maladie.
La réouverture des marchés aux bestiaux est ainsi un événement attendu par les éleveurs, qui voient dans cette décision un souffle d’espoir pour la relance de leurs activités. Néanmoins, ils doivent rester attentifs aux règles établies par les autorités pour garantir la sécurité de leurs bétails et préserver l’intérêt général.
La reprise des activités des marchés aux bestiaux dans la wilaya de Djelfa est une avancée significative, marquant le début d’une nouvelle phase après des semaines de restrictions. Toutefois, la prudence est de mise, et la coopération entre les éleveurs, les commerçants et les services de contrôle seront essentielle pour maintenir un équilibre entre activité économique et protection de la santé animale. Ce retour à la normale intervient à la veille du mois du Ramadhan.