Un nouveau modèle de distribution des produits d’assurance prend forme dans le réseau bancaire algérien.
La Société nationale d’assurance (SAA) et la Banque nationale d’Algérie (BNA) ont officialisé, dimanche, le lancement de leur première offre conjointe de bancassurance dommage, marquant une étape dans la convergence entre le secteur bancaire et celui de l’assurance. Cette coopération, issue d’un partenariat stratégique entre les deux institutions publiques, vise à offrir aux clients un accès simplifié à plusieurs produits d’assurance directement depuis les guichets de la BNA.
Une offre intégrée au cœur des agences bancaires
Les assurés pourront désormais souscrire, sans intermédiaire, à des polices proposées par la SAA telles que l’assurance multirisques habitation (MRH), la couverture contre les catastrophes naturelles (CAT-NAT) et, dans un premier temps, les assurances agricoles. L’objectif déclaré est de rapprocher les services financiers et assurantiels, tout en facilitant les démarches administratives pour les particuliers et les entreprises.
La bancassurance, déjà répandue dans plusieurs marchés voisins, ambitionne ici de devenir un relais de croissance pour les deux acteurs. Elle répond à la volonté des pouvoirs publics de moderniser la distribution des produits financiers et de favoriser la bancarisation d’une population encore partiellement éloignée des circuits formels.
Simplifier le parcours client et soutenir l’investissement
Selon le communiqué commun, la nouvelle formule permettra aux particuliers de combiner plus aisément produits de crédit et assurance lors de la souscription d’un prêt immobilier ou de l’ouverture d’un compte. Pour les professionnels et les agriculteurs, elle constitue un levier supplémentaire pour sécuriser leurs investissements et faciliter l’accès au financement.
Avec ce lancement, la SAA et la BNA se positionnent comme les pionnières d’une dynamique appelée à s’étendre à l’ensemble du secteur, dans un contexte où la bancassurance est appelée à jouer un rôle central dans la diversification des revenus des banques publiques.