Sonatrach a participé du 29 septembre au 3 octobre à la 5ᵉ édition de l’African Energy Week (AEW 2025), organisée au Centre international des conférences du Cap, en Afrique du Sud. L’événement, qui a réuni plus de 6 000 représentants institutionnels et industriels, s’est tenu sous le thème “Investir dans les énergies africaines”.
Le responsable du développement des affaires et du marketing de Sonatrach est intervenu lors d’une session consacrée aux priorités d’investissement de l’Algérie pour 2026. Il a présenté l’ouverture de nouveaux blocs d’exploration, le développement d’infrastructures gazières et des projets dans les énergies renouvelables. Il a également détaillé les dispositifs réglementaires censés faciliter l’entrée de capitaux étrangers, alors qu’Alger cherche à diversifier ses sources de financement et son mix énergétique.
Rencontres bilatérales en Afrique et à l’international
Sonatrach, qui a produit en 2024 environ 1 million de barils de pétrole par jour et exporté plus de 50 milliards de m³ de gaz naturel, utilise ces forums pour affirmer son rôle de fournisseur stratégique, notamment pour le sud de l’Europe. Mais l’entreprise entend aussi accroître sa visibilité sur le continent africain, où des acteurs comme le Nigeria, l’Angola ou le Mozambique attirent une part croissante des investissements.
En marge de la conférence, la délégation a tenu des réunions avec Vuwa Investments et ESPN Energy en Afrique du Sud, Ammat Global Resources en République du Congo et l’Agence nationale du pétrole, du gaz et des biocarburants (ANPG) en Angola. Elle a également rencontré Equinor, Chevron et Mitsui, ainsi que des sociétés de conseil et d’analyse de marché telles que S&P Global et Wood Mackenzie.
Par cette présence, Sonatrach cherche à consolider ses partenariats en Afrique et à maintenir un dialogue actif avec les grandes compagnies internationales. Il s’agit pour l’entreprise de renforcer sa place sur un marché continental de plus en plus concurrentiel mais aussi de préparer la transition énergétique en diversifiant ses projets, alors que 85 % de l’électricité algérienne repose encore sur le gaz naturel.