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Transferts d’argent de la diaspora : l’Algérie en profite le moins dans la région

Par Maghreb Émergent
22 novembre 2021

Les transferts d’argent de la diaspora algérienne, demeurent les plus faibles parmi les pays de la région, selon un rapport de la Banque mondiale.

La dernière note d’information de la Banque mondiale sur les migrations et le développement, indique que les envois d’argent des migrants vers l’Algérie devraient légèrement augmenter cette année, pour atteindre 1,759 milliard de dollars en 2021, contre 1,7 milliard de dollars l’année dernière.

Si pour l’Algérie, les transferts ont stagné autour de moins de deux milliard de dollars en 2021, ils ont connu par contre, une hausse considérable dans d’autres pays de la région, notamment pour l’Égypte avec 33 milliards de dollars. Les pays en développement de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, les transferts devraient avoir augmenté d’environ 9,7% en 2021 pour atteindre 62 milliards de dollars, grâce au retour à la croissance dans les pays d’accueil de l’Union européenne.

Les envois de fonds officiellement enregistrés vers l’Algérie ne représentent que 1,1% du produit intérieur brut, que même le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane a jugé très faible. C’était lors des travaux de la conférence des chefs des missions diplomatiques et consulaires algériennes, organisée au Palais des nations, où le Premier ministre avait constaté que l’Algérie ne bénéficie que très peu des transferts de fonds de sa communauté à l’étranger. 

Aymen Benabderrahmane s’est attardé sur le rôle attendu de la communauté et des compétences nationales à l’étranger, lors de cette rencontre, afin de  les impliquer effectivement dans tous les aspects liés au développement du pays. Le but est d’inciter les ressortissants algériens à investir dans des projets économiques et en les associant dans la stratégie de promotion des exportations hors hydrocarbures.

En revanche, il faut noter que les lenteurs et les complications des procédures bancaires en Algérie ne favorisent pas l’implication de cette communauté dans la relance économique. Bien au contraire, cette bureaucratie pousse les membres de la communauté algérienne établie à l’étranger à utiliser le circuit informel, malgré les nombreuses annonces des pouvoirs publics sue les projets d’ouverture des succursales de banques publiques dans les pays qui comptent une forte communauté algérienne.

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