Le président américain Donald Trump a annoncé mercredi une série de nouvelles restrictions migratoires visant 19 pays, dont 12 frappés d’une interdiction totale d’entrée sur le territoire américain.
La mesure, qui entrera en vigueur le 9 juin, vise selon lui à protéger la sécurité nationale et empêcher l’entrée de personnes « mal contrôlées » susceptibles de représenter une menace.
Les ressortissants de 12 pays sont désormais interdits d’entrée aux États-Unis, il s’agit de l’Afghanistan, la Birmanie, le Tchad, la République du Congo, la Guinée équatoriale, l’Érythrée, Haïti, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen. Par ailleurs, sept autres pays feront l’objet de restrictions renforcées en matière de visas. Il s’agit de; Burundi, Cuba, Laos, Sierra Leone, Togo, Turkménistan et Venezuela.
Dans un communiqué, la Maison Blanche a justifié la mesure par la nécessité de prévenir le terrorisme et de renforcer les contrôles migratoires. Donald Trump a évoqué l’attaque récente de Boulder (Colorado), perpétrée par un ressortissant égyptien en situation irrégulière, pour illustrer les « dangers extrêmes » liés à une immigration mal encadrée. Toutefois, l’Égypte, pays d’origine de l’assaillant, ne figure pas sur la liste des pays visés.
Des exceptions seront accordées pour certains types de visas, notamment ceux délivrés aux sportifs participant à la Coupe du monde 2026 et aux Jeux olympiques de 2028 à Los Angeles.
La mesure, qui rappelle le décret migratoire controversé de 2017 ciblant principalement des pays à majorité musulmane, a suscité une vague de critiques. Amnesty International USA a dénoncé un décret « raciste et cruel ».
Malgré les critiques, Donald Trump assume cette décision qu’il présente comme une continuité de sa politique migratoire ferme menée lors de son premier mandat. Il affirme que ces mesures avaient permis d’éviter des attaques sur le sol américain, contrairement à ce qui se passe selon lui en Europe.