Le programme AADL 3 introduira une nouveauté majeure dans les équipements des logements : l’installation systématique du chauffage central. L’annonce a été faite le 5 mai 2025 par le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Mohamed Tarek Belaribi, lors d’un point presse.
Cette décision marque une rupture avec les anciens systèmes de chauffage utilisés dans les programmes AADL 1 et AADL 2, principalement basés sur les poêles à gaz. Le gouvernement a choisi d’abandonner cette méthode au profit d’un système plus moderne, plus confortable et surtout plus sûr pour les occupants.
Un choix motivé par la sécurité
Chaque année, la Protection civile recense plus de 140 décès dus à l’asphyxie au monoxyde de carbone. Malgré les campagnes de sensibilisation, les accidents domestiques liés au gaz persistent. Face à ce constat alarmant, les autorités ont décidé de changer de stratégie.
Le passage au chauffage central s’impose donc comme une solution préventive efficace. Bien qu’il soit plus coûteux à installer, ce système réduit considérablement les risques d’intoxication. Il garantit également une meilleure répartition de la chaleur dans toutes les pièces du logement AADL 3.
AADL 3 : confort et sécurité pour les bénéficiaires
Le programme AADL 3 vise à offrir un habitat de qualité aux futurs acquéreurs. Le choix du chauffage central renforce cette vision. Il répond à une double exigence : améliorer le confort thermique et protéger les familles contre les dangers liés au gaz.
Cette décision s’inscrit dans un nouvel élan de modernisation des logements publics en Algérie. Elle montre que le ministère de l’Habitat prend en compte les attentes des citoyens tout en élevant les standards de sécurité résidentielle.
Une étape importante pour l’avenir du logement
Le lancement du programme AADL 3 avec ce nouveau système de chauffage marque un tournant dans la politique de l’habitat en Algérie. Il reflète une volonté de corriger les erreurs du passé et de bâtir des logements plus sûrs, plus modernes et mieux adaptés aux besoins actuels.