Le gouvernement algérien promet des solutions concrètes à la crise des voitures. Le ministre de l’Industrie, Sifi Ghrieb, a fait une déclaration rassurante mercredi à Boumerdes. C’était à l’occasion de l’inauguration d’une raffinerie publique de sucre.
Une priorité nationale
Le ministre a affirmé que son département travaille sans relâche pour régler la crise du secteur automobile. « Ce dossier m’occupe jour et nuit », a-t-il dit devant la presse. Il a promis que les Algériens auront bientôt de bonnes surprises concernant les voitures.
Selon lui, les citoyens seront satisfaits de la qualité, de la quantité et des prix des voitures qui seront produites localement. Il a utilisé des termes encourageants : « Nous allons rendre les Algériens heureux dans ce dossier ».
Une réunion importante samedi
Le ministre a aussi annoncé une réunion prévue ce samedi. Elle regroupera les constructeurs automobiles, les équipementiers et les pouvoirs publics. L’objectif sera de définir le barème de calcul du taux d’intégration des véhicules fabriqués en Algérie.
Ce taux est un critère clé pour évaluer la contribution locale dans la production de voitures. Il sert aussi à encourager le développement d’une véritable industrie nationale.
Des projets concrets de construction de voitures déjà lancés
Plusieurs constructeurs étrangers se préparent à produire localement. C’est le cas de Jetour, Chery, Hyundai et Great Wall Motors. Ces entreprises opèrent en partenariat avec des groupes algériens. Leurs projets devraient renforcer l’offre de voitures sur le marché local.
L’objectif affiché par le ministère est clair. Il s’agit de mettre fin à la pénurie de voitures neuves. En parallèle, les autorités veulent réduire les prix, qui ont flambé ces dernières années.
Une crise persistante sur le marché de voitures
Actuellement, les prix des voitures continuent de grimper. Que ce soit pour les modèles neufs ou d’occasion, le marché reste sous tension. L’offre reste très inférieure à la demande, alimentant la spéculation.
Beaucoup de citoyens attendent impatiemment des solutions durables. Les délais de livraison, les prix élevés et le manque de choix créent une frustration générale.
L’espoir d’un changement
Les propos du ministre viennent donc nourrir un espoir nouveau. Si les promesses se concrétisent, l’Algérie pourrait amorcer une nouvelle ère dans le domaine automobile. La relance de la production locale semble désormais prioritaire.
Avec une stratégie industrielle claire et un suivi rigoureux, l’État veut rendre les voitures plus accessibles à la population. Les aides à l’achat, les subventions à la production et les partenariats avec des géants du secteur jouent un rôle crucial.