L’économie algérienne a réalisé un taux de croissance de 3,3% en 2016 (ONS) | Maghreb Émergent

M A G H R E B

E M E R G E N T

Algérie

L’économie algérienne a réalisé un taux de croissance de 3,3% en 2016 (ONS)

Par Maghreb Émergent
20 août 2017

En valeurs courantes, le PIB est passé de 16.702,1 milliards de DA en 2015 à 17.406,8 milliards de DA en 2016, soit une hausse de 4,2%.Par tête d’habitant, le PIB per capita est évalué à 3.894,0 dollars en 2016.

 

L’économie algérienne a réalisé un taux de croissance de 3,3% en 2016 contre 3,7% en 2015, et un Produit intérieur brut (PIB) par habitant de 3.894 dollars en 2016, a appris l’APS auprès de l’Office national des statistiques (ONS).

Cette croissance appréciable a été pour l’essentiel tirée par le secteur des hydrocarbures, qui a connu un véritable rebond en 2016 avec une hausse de sa valeur ajoutée de 7,7% en 2016 contre 0,2% en 2015. Pour ce qui est des croissances sectorielles, elles ont été marquées par les légères performances de l’agriculture et une croissance contrastée dans l’ensemble des secteurs d’activité, du fait du recul des dépenses publiques et de la contraction des importations.

En valeurs courantes, le PIB est passé de 16.702,1 milliards de DA en 2015 à 17.406,8 milliards de DA en 2016, soit une hausse de 4,2%.Par tête d’habitant, le PIB per capita est évalué à 3.894,0 dollars en 2016. Le déflateur du PIB a enregistré une hausse de 0,9% en 2016 après des baisses en 2014 (0,3%) et 2015 (6,5%). Cette tendance révèle ainsi une décélération de la baisse des prix internationaux des hydrocarbures.

La Consommation finale des ménages en croissance de 3,3%

D’autre part, la Consommation finale des ménages (CFM) a affiché en 2016 une nce de 3,3%, tandis que la Formation brute de capital fixe (FBCF) a évolué de 3,5% en volume contre 5,7% en 2015, soit une baisse du rythme de croissance de la FBCF.

Cette baisse du rythme de croissance de la FBCF a été induite essentiellement par le recul des importations des biens d’équipement industriels dès 2014, ainsi qu’à une relative baisse des dépenses d’équipement de l’Etat. En valeurs nominales, la FBCF a augmenté de 6%, s’établissant à 7.467,3 milliards de DA en 2016 contre 7.041,7 milliards de DA en 2015.

Le ralentissement du rythme de croissance en volume de la FBCF maintient toutefois un taux d’investissement dans l’économie encore élevé, vu qu’en 2016 la part de la FBCF dans le PIB a atteint 42,9%, alors que ce taux était de 42,2% en 2015.  Ces ratios dénotent un effort d’investissement toujours très important mais soutenu, pour l’essentiel, par l’Etat et le secteur de l’énergie et des hydrocarbures.

 

ARTICLES SIMILAIRES

Actualités Algérie

Rentrée scolaire : Statuts et manuels sous le feu des critiques

La rentrée 2025 s’annonce particulière. Derrière le calendrier et les salles de classe, c’est tout un modèle éducatif qui se retrouve questionné : statuts, programmes, manuels et langues sont au… Lire Plus

Á la une Actualités

Controversé mais promu… Saïd Sayoud jouit d’une « confiance spéciale » du Président

Dans une décision inattendue, le président Abdelmadjid Tebboune a surpris en maintenant Saïd Sayoud au gouvernement. Beaucoup l’annonçaient sur le départ, il hérite au contraire de deux ministères stratégiques :… Lire Plus

Actualités Algérie

« La cour constitutionnelle conservatrice sur le code de procédure pénale » (député yagoubi- suite)

2e partie : Lecture constitutionnelle approfondie de la décision n° 02/CC/CS/C/2025 rendue par la Cour constitutionnelle le 16 juillet 2025 concernant la constitutionnalité des articles 78, 187 et 188 du Code de… Lire Plus

Actualités Algérie

La Turquie drague Haftar : un coup d’Ankara au détriment d’Alger ?

Alors que la situation est troublée à l’Ouest, Ankara drague le clan Haftar à l’Est. Au détriment d’Alger ? Tripoli est de nouveau exposée au risque d’un conflit entre milices… Lire Plus

Actualités Algérie

Alger–Paris : la rupture est-elle inévitable ?

La relation entre l’Algérie et la France s’est profondément détériorée, au point que certains analystes envisagent une rupture diplomatique. Le réchauffement entre Paris et Rabat peut-il servir de modèle de… Lire Plus