Le tribunal de commerce de San Sebastián (pays basque espagnol) a décidé de repousser le délai légal (prévu initialement pour le 29 juin) pour la remise des offres définitives pour la reprise des actifs industriels de Fagor Electrodomésticos, à Gipuzkoa, l’une des trois provinces de la Communauté autonome basque, dans le nord de l’Espagne.
Les quatre offres de reprise, dont celle de l’Algérien Cevital, ont jusqu’au 16 juillet pour faire part de leurs offres définitives. Quatre groupes sur les six en lice pour la reprise des actifs de Fagor Eelctrodomesticos, ont informé le tribunal de leur intention d’améliorer leurs offres respectives, après que les administrateurs de la coopérative Fagor eurent considéré qu’elles étaient « décevantes et insuffisantes ». Il s’agit respectivement du groupe catalan CNA, la Cevital, de l’entreprise chilienne Adelan (Groupe Ecomac) et de l’italien Ariston. Le tribunal de commerce de San Sebastián a rendu aujourd’hui une ordonnance dans laquelle il a fait part de l’existence de quatre soumissions pour l’amélioration des offres et a donc établi la date limite, au 16 juillet prochain.
Cevital améliore son offre
L’industriel algérien Cevital, qui a racheté en avril passé, les usines françaises du fabricant espagnol de l’électroménager, a fait une offre de 18 millions d’euros pour le rachat des actifs de l’usine catalane, améliorant de 5,5 millions d’euros son offre précédente. L’offre de l’industriel algérien comporte comme nouveauté, un nombre d’emplois directs de 400 en 2019 contre 300 emplois directs dans la première année. Elle concerne les unités production des appareils de cuisson et des petits appareils électroménagers, ainsi que les lignes de fabrication des appareils de lavage et de climatisation sur les sites de Garaganza et de San Andrés, respectivement.
L’industriel algérien est aussi disposé à acquérir le service d’assistance technique et garantit la continuité des marques Fagor, Aspes, Edesa et Splendid. Le catalan CNA a encore offert de payer 19,8 millions d’euros sur trois ans pour toutes les usines Fagor – sauf celle de Basauri d’Edesse -, en plus de la création progressive d’emplois, de 501 cette année à 703 en 2018.
Le chilien Adelan a offert de racheter l’unité d’Edesse, et 50.000 euros en plus de créer 51 emplois dans la première année de production, qui croîtrait à 113 dans le cinquième. L’italien Ariston Thermo Group a offert 200 000 euros pour les lignes d’Edesse de production et 5.000 euros pour les marques confort Basauri, avec une redevance de 2% des ventes annuelles.
