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Algérie

Environnement des affaires : L’Algérie occupe la 156ème place au classement Doing Business 2017

Par Maghreb Émergent
26 octobre 2016

L’Algérie a amélioré son score de sept places dans le classement Doing Business 2017, mais reste mal classée. Au niveau du Maghreb, le Maroc occupe la tête du peloton, suivi de la Tunisie.

 

 

L’Algérie s’est hissée à la 156ème place sur 190 dans le classement 2017 du Doing Business de la Banque Mondiale après avoir occupé la 163ème place dans l’édition 2016. Avec un score de 47,76 points sur 100, elle figure néanmoins parmi les pays les mal classés.

Le rapport classe l’Algérie parmi les sept pays ayant réalisé des réformes. Les sept places gagnées par l’Algérie sont le résultat d’améliorations constatées dans  l’accès des PME à l’électricité. Cet indicateur porte sur la qualité de l’alimentation en électricité et la transparence dans les tarifs.

La Banque Mondiale a aussi pris en considération les efforts consentis pour la réduction de la complexité de la réglementation en matière des affaires ainsi que les délais d’obtention d’un permis de construire. Avec un score de 71,02 points sur 100, l’Algérie s’est classée cette année à la 77éme place en termes des délais nécessaires à l’obtention d’un permis de construire.

Cette amélioration a également concerné le volet fiscal où il a été constaté une réduction de la taxe sur l’activité professionnelle de 2% à 1% et une simplification du processus de conformité fiscale en réduisant le nombre de déclarations de revenus, relève le rapport. Les facilitations instituées en matière de création d’entreprises à travers la suppression du capital minimal exigé pour le lancement d’une PME, a également joué en faveur de l’Algérie.

Le Maroc, champion régional

Malgré ces améliorations l’Algérie reste mal classée au niveau régional. Au Maghreb, c’est le Maroc qui prend la tête du classement (68ème place au niveau mondial), suivie de la Tunisie (77ème). La Mauritanie a également amélioré son classement en passant du 168ème au 160ème rang à l’échelle mondiale. La Libye se retrouve tout en bas de ce classement pour des raisons évidentes d’instabilité politique et des risques sécuritaires.

Dans la région MENA, le Maroc a amélioré son classement en passant au 4ème rang, derrière les Emirats Arabes unis (26ème), Bahreïn (63ème) et le Sultanat d’ Oman (66ème), mais devant des pays émergents dans la région comme le Qatar (83ème position), l’Arabie Saoudite (94ème), l’Etat du Koweït (102ème), alors que la Jordanie s’est classée 112ème et le Liban 126ème.

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