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« La résilience du budget de l’État a pu être assurée grâce à l’épargne des années précédentes » (DG du Trésor public)

Par Nabil Mansouri 28 juillet 2020

Le directeur général du Trésor public, Fayçal Tadinit, a affirmé ce mardi que si la résilience de l’économie et du budget de l’État a pu être assurée, jusqu’ici, c’est en raison de l’importance de l’épargne publique accumulée durant les années précédentes.

Pour le DG du trésor public, qui s’exprimait sur les ondes de la radio nationale, « la baisse des recettes créée, depuis 2014, par la chute des cours du brut, entraînant une baisse de la fiscalité pétrolière fait que la situation n’est pas la meilleure ». Ce qui rend difficile les capacités de l’État à répondre aux besoins de financement des entreprises en difficulté et à l’aide dont ont grandement besoin certaines catégories de la population,

Mais pour autant, relève-t-il, le déficit budgétaire et le solde négatif du trésor devraient être couverts par des ressources du marché », que l’État doit être en mesure de mobiliser », notamment par le biais des banques publiques et privées, pour, notamment, assurer le financement de l’économie.

Par la même occasion, l’invité de la radio a rappelé que le gouvernement a adopté récemment plusieurs mesures pour atténuer les conséquences de la pandémie de la Covid-19, en faveur des entreprises économiques, mais aussi, des petits artisans, commerçants. Parmi ces mesures, la suppression des pénalités de retard, différé des paiements des redevances fiscales et parafiscales et d’autres mesures particulières.

Tadinit, signale que les aides aux entreprises en difficulté avaient été entérinées, en mars 2020 par les banques, en faveur de celles endettées auprès d’elles et dont certaines ont perdu la totalité de leurs recettes.

Le même responsable a précisé qu’en plus des faciliter d’accès à des crédits d’exploitation pour permettre à ces entreprises de faire face aux charges qu’elles doivent honorer , ces mesures reconductibles ont consisté à reporter le paiement de leurs échéances, à annuler leurs pénalités de retard et à rééchelonner les crédits dont elles ont bénéficié auprès des agences bancaires.

Concernant le manque à gagner engendré au détriment de ces entreprises, Tadinit estime qu’il va faire l’objet d’une évaluation la plus précise possible, sur la base d’informations que va s’occuper le récolter une Commission de sauvegarde créée récemment à cet effet.

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