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Hydrocarbures

Le pétrole en légère hausse sans susciter d’enthousiasme

Par Maghreb Émergent 1 février 2017

Les cours du baril  étaient en légère hausse  mercredi en cours d’échanges européens, continuant de profiter de la faiblesse du billet vert, les investisseurs ne manifestaient aucun enthousiasme  avant la publication des chiffres hebdomadaires sur les réserves de pétrole des États-Unis.

 

Vers 11H00 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, valait 55,74 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 16 cents par rapport à la clôture de mardi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en mars gagnait 16 cents à 52,97 dollars.

Portés par un accès de faiblesse du billet vert, tombé à des plus bas depuis fin novembre face au yen et près de deux mois face à l’euro, les cours du brut se sont repris mardi après avoir débuté la semaine sur une légère baisse.

Comme la monnaie américaine est utilisée pour fixer le prix des barils, sa baisse gonfle le pouvoir d’achat des investisseurs utilisant d’autres devises.

« Mais les cours ont effacé une partie de leurs gains après la publication de données de l’American Petroleum Institute (API, fédération professionnelle du secteur pétrolier américain) faisant état d’une hausse de près de 6 millions de barils des stocks de brut la semaine dernière », ont rapporté les analystes de Commerzbank.

Les investisseurs prudents avant la publication des données du département américain de l’Énergie (DoE)

Les investisseurs attendaient ainsi mercredi avec prudence la publication des données officielles du département américain de l’Énergie (DoE) pour la semaine close le 27 janvier.

Selon la prévision médiane d’analystes sondés par l’agence Bloomberg, les réserves de pétrole brut devraient s’être étoffées de 3 millions de barils, celles d’essences de 1,5 million de barils et les stocks de produits distillés avoir baissé de 500.000 barils.

Par ailleurs, les investisseurs restaient attentifs aux preuves arrivant au compte-goutte de l’application de l’accord de limitation de la production signé par les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) en fin d’année dernière.

Selon Commerzbank, certains pays comme l’Arabie saoudite, l’Angola et le Koweït ont dépassé ou sont près d’atteindre leurs objectifs de réduction, mais il semble que l’Irak ne diminue pas pour l’instant sa production autant que prévu.

Dans l’ensemble, « le taux faible de mise en place de l’accord (par certains pays) est un signal d’alarme car cela risque de saper la détermination d’autres membres de l’Opep », a-t-on prévenu chez Commerzbank.

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