Ce mardi 8 juillet, le taux de l’euro reste stable face au dinar algérien sur le marché noir des devises. Les cambistes vendent un billet de 100 euros entre 26 550 et 26 600 dinars. À l’achat, ce même billet coûte entre 26 350 et 26 400 dinars. Ces cotations, inchangées depuis hier, constituent un record historique.
Pourquoi cette stabilité actuelle sur le marché noir ?
Cette période de calme s’explique par la prudence des acteurs du marché noir. En effet, après chaque record, le marché informel des devises connaît souvent une phase de stagnation. Vendeurs et acheteurs préfèrent observer avant d’agir, créant ainsi un équilibre temporaire.
Perspectives du marché : vers une nouvelle hausse de l’euro ?
Un cambiste expérimenté anticipe un mouvement dès mercredi. Il prévoit une possible hausse de l’euro dans les prochains jours. Plusieurs facteurs favorisent cette tendance haussière.
D’abord, le commerce du cabas reprend progressivement. Cette activité, qui stimule la demande de devises, contribue souvent à l’augmentation des taux sur le marché noir.
Ensuite, le retard de l’allocation touristique joue un rôle important. Cette attente pousse les voyageurs à se tourner vers le marché parallèle pour obtenir leurs devises.
Enfin, le début des départs en vacances à l’étranger stimule fortement la demande en euros. Les vacanciers ont besoin de devises, ce qui exerce une pression à la hausse sur le taux de l’euro face au dinar.
Ce contexte économique complexe explique la récente flambée de l’euro. La situation pourrait s’aggraver dans les semaines à venir si ces facteurs persistent. Une montée continue du taux sur le marché parallèle pourrait même contraindre de nombreux Algériens à annuler leurs vacances d’été à l’étranger.
Conclusion : une tendance haussière inévitable pour l’euro
La stabilité actuelle ne devrait pas durer. Tout indique que la tendance haussière de l’euro se poursuivra. Les cambistes et les opérateurs économiques s’attendent à de nouvelles hausses, potentiellement historiques. Le marché noir reste donc un point de vigilance pour l’économie algérienne.