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Hydrocarbures

OPEP : Vers un compromis fragile sur un gel de production hors Iran Nigéria et Irak

Par Yazid Ferhat 28 septembre 2016

La réunion des ministres de l’OPEP s’est ouverte au CIC de Club des Pins à Alger sur fonds d’espoir de déboucher sur l’annonce d’un gel pour soutenir les cours du pétrole.

 

L’Iran pourrait être exempté de faire un effort en gelant sa production. Dans le même temps, Téhéran devra s’engager à ne pas dépasser 3,7 millions  de barils jour de production de brut tant que l ‘accord de gel des autres producteurs : Opep et Russie, demeurera en vigueur. C’est, selon diverses sources présentes au Forum International de l’énergie à Club des pins, le contour du compromis soutenu par l’Algérie, qui pourrait permettre à la réunion informelle de l’OPEP qui s’est ouverte cet après midi à 15 heures de déboucher sur l’annonce d’un gel de la production de pétrole attendu par les marchés.  L’accord serait conservatoire, à charge d’être formalisé le 30 novembre prochain à la réunion ordinaire de l’Organisation à Vienne. L’autre disposition qui aurait, selon les mêmes sources, aidé à faire accepter à l’Arabie Saoudite le principe d’un effort  asymétrique avec l’Iran, est que deux autres pays membres de l’OPEP, le Nigeria et l’Irak, bénéficient de la même « faveur » que l’Iran.

Une souplesse réaliste pour contenter tout le monde

Pour rappel l’Iran revendique de revenir à 4 millions de baril jour, son quota de production d’avant l’embargo occidental sur son pétrole en 2007. Les experts divergent sur son niveau réel de production actuel évalué entre 3,4 Mbj et 3,6 Mbj. La marge de progression qui est laissée, selon les termes du compromis proposé,  à la production de l’Iran est jugée « équitable et réaliste » par un expert présent à Club des Pins. « l’Iran ne peut pas ajouter 500 000 bJ sur le marché en une année. Il n’est pas vraiment dans son intérêt de faire échouer un accord de gel pour une revendication qu’il ne peut pas exercer pour le moment ». Le Nigeria et l’Irak serait tenu en dehors de l’accord d’Alger, s’il survenait, car leur industrie pétrolière souffre de troubles politiques qui l’empêche de remplir leur quota depuis une longue période. Leur marge de progression sera également balisée par l’accord de gel qui se dessine entre les autres gros producteurs de pétrole.  La question qui peut se poser après un tel projet d’accord à minima, est celle de la réaction du marché.   

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