Salon de la sous-traitance d'Alger: une opportunité pour améliorer les partenariats | Maghreb Émergent

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Salon de la sous-traitance d’Alger: une opportunité pour améliorer les partenariats

Par Oussama Nadjib
4 avril 2017

Une soixantaine d’exposants activant dans des différents domaines de l’industrie prennent part à la quatrième édition du salon national inversé de la sous-traitance (SANIST 2017) inauguré lundi au Palais d’exposition à Alger.

 

Organisé par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) en collaboration avec le Réseau des Bourses de sous-traitance et de partenariat et la (SAFEX), ce salon de quatre jours se tient avec la participation de groupes industriels, (donneurs d’ordres), sociétés spécialisées dans différentes filières industrielles et qui auront l’occasion d’exposer leurs besoins en achats de produits, fournitures ou services et sélectionner les meilleurs offres proposées par des entreprises, receveurs d’ordres, qui viennent en visiteurs.       

Plusieurs secteurs d’activité sont représentés à cette manifestation économique dont les industries mécanique et métallurgique, électronique, électrique, chimique et pétrochimiques, hydraulique, le bâtiment, l’industrie ferroviaire, le machinisme agricole et télécommunications.

 

Une opportunité

Selon le directeur général des PME au ministère de l’Industrie et des mines Abdelghani Mebarek, le salon constituera une opportunité pour les opérateurs économiques (donneurs ou receveurs d’ordres) pour « hisser leurs relations de partenariat ce qui contribuera à la substitution aux importations des pièces de rechange et composantes industrielles et créer l’emploi et de la valeur ajouté à l’économie nationale ».

« C’est à travers ce type de rendez-vous professionnels réservés exclusivement aux industriels et prestataires de services algériens, que l’on peut contribuer à la traduction concrète des orientations des pouvoirs publics visant particulièrement la promotion, le développement et la protection de la production nationale », a insisté M. Mebarek.     

Quant au président du Réseau des Bourses de sous-traitance et de partenariat, Kamel Agsous, il a rappelé que les pouvoirs publics avaient opté pour une nouvelle approche en inscrivant cette activité parmi les priorités absolues pour rendre la sous-traitance un instrument de création de richesse.

 « Parmi les principaux objectifs de cette manifestation, améliorer la connaissance du potentiel de la production nationale, accroitre son intégration industrielle par le développement de la sous-traitance et favoriser la diversification de l’économie », a-t-il souligné.

Pour part, le vice-président de e la CACI, Riad Amour a insisté sur l’accompagnement de l’activité industrielle, notamment pour les filières mécanique (véhicules, engins agricoles…) électronique, télécommunications et électroménager par un tissu de sous-traitants dans le but d’augmenter le taux d’intégration industrielle locale.

 

900 entreprises seulement dans la sous-traitance

 

« On a tous les moyens nécessaires matériels et humains pour établir une sous-traitance industrielle solide et durable, il faut seulement que les acteurs économiques s’impliquent dans la nouvelle vision industrielle adoptée par les autorités », a-t-il plaidé.      

Durant sa visite aux différent stands des donneurs d’ordres, où des composantes industrielles et pièces de rechange et multiples services liés à l’activité industrielle sont exposés, M. Mebarek a tenu à préciser que « l’année 2017 est celle de la sous-traitance », en mettant l’accent sur la nouvelle loi sur la PME adoptée récemment par le Parlement et qui revoit  de nouvelles mesures visant à améliorer la sous-traitance qui doit être « une locomotive de l’économie nationale ».

Il a également affirmé que le ministère a entamé les préparatifs en vue de créer le Centre national de développement de la sous-traitance, prévu par la nouvelle loi sur la PME et qui a pour but notamment de promouvoir l’activité des sous-traitants et élargir le champs d’intervention de tous les acteurs.  

Interrogé sur les retards enregistrés dans le paiement de bureaux d’études qui ont accompagné le processus de mise à niveau des PME, M. Mebarek a précisé que le ministère allait raccourcir les délais de paiement de ces prestataires de services.   Pour rappel, le nombre total des entreprises algériennes activant dans la sous-traitance industrielle ne dépasse pas les 900 entreprises, soit 10% des entreprises du tissu industriel.

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