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Transport aérien : le trafic en baisse de 40% en Algérie

Par Maghreb Émergent
14 février 2022
Air Algérie étend son réseau africain avec la nouvelle liaison Alger–N’Djamena, via Douala.

Le directeur général de l’Etablissement national de la navigation aérienne (ENNA), Youssef Safir, a révélé que le trafic aérien en Algérie a baissé de 40%, par rapport au niveau enregistré en 2019, soit avant la pandémie de Covid-19.

Lors d’une audition devant les membres de la commission des transports et des télécommunications de l’Assemblée populaire nationale, Youcef Safir a expliqué que la baisse du trafic aérien a provoqué une baisse du chiffre d’affaires de l’établissement , qui était de 13,22 milliards de dinars en 2019, de 50% en 2020 et de 45% en 2021, prévoyant, pour 2022, une baisse de 40 % par rapport au niveau d’avant la pandémie en 2019.

Le même responsable a fait une présentation des activités de son établissement, qui emploie 3 300 travailleurs sur l’ensemble du territoire national. On apprend ainsi qu’il dispose de 36 tours de contrôle réparties sur tous les aéroports nationaux et internationaux ouverts. L’ENNA travaille à assurer la sécurité des aéronefs évoluant dans l’espace aérien national, et à suivre et escorter les vols depuis leur point de départ ou d’entrée sur le territoire national jusqu’à leur atterrissage ou leur départ du territoire national.

Youssef Safir a révélé que la position de l’Algérie en tant que centre de transit international permet à 5 000 compagnies aériennes d’utiliser notre espace aérien, à raison de 260 000 mouvements annuels, soulignant l’importance de la qualité des aéroports de Ghardaïa et de Tamanrasset, qui sont utilisés comme stations techniques très importantes pour vols vers l’Afrique.

Le DG de l’ENNA a indiqué cinq nouvelles tours de contrôle équipées des dernières technologies intelligentes sont achevées. Elles sont localisées dans les wilayas d’Alger, Oran, de Tamanrasset, Constantine et Ghardaïa. Le centre de contrôle régional de Tamanrasset, qui a été conçu pour être similaire à celui d’Alger, a connu un retard de réception en raison de la pandémie, ajoutant que ce centre permettra la généralisation de la surveillance de l’espace aérien algérien par radar.

R.I.

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