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Algérie

Tunisie – Le syndicat UGTT trace « cent mille lignes rouges » devant la cession des entreprises publiques

Par Yacine Temlali
19 octobre 2017
Photo non signée publiée par : Direcinfo.

Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail, Noureddine Taboubi, a invité ceux « qui ont échoué » dans leur gestion à ne pas imputer leur échec aux entreprises publiques. Il a dénoncé les « prétendus experts » qui, a-t-il dit, font croire à l’opinion publique que le secteur public « est la cause de la ruine de l’économie nationale » ou que « la faiblesse du budget de l’Etat par le volume des salaires ».

 

Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, a affirmé que cette centrale syndicale traçait « cent mille de lignes rouges » devant la cession des entreprises publiques tunisiennes.

La vision alternative de l’UGTT, a indiqué Noureddine Taboubi dans une interview à l’agence Tunis Afrique Presse (TAP), est « basée sur nécessité de restructurer et de réformer les entreprises publiques afin qu’elles puissent retrouver leur capacité d’embauche et de compétitivité et contribuer ainsi à renflouer les ressources de l’Etat ».

Ces entreprises, a ajouté le secrétaire générale de la principale centrale syndicale tunisienne, « ne sont pas une propriété privée pour qu’on parle de les vendre ou les céder ». Il a invité ceux « qui ont échoué » dans leur gestion à ne pas imputer leur propre échec aux entreprises publiques. Il a également dénoncé les « prétendus experts » qui, a-t-il dit, « font croire à l’opinion publique que le secteur public est la cause de la ruine de l’économie nationale » ou que « la faiblesse du budget de l’Etat par le volume des salaires ».

Noureddine Taboubi a cité, dans cette interview à TAP, deux cas où, d’après lui, les difficultés financières des entreprises publiques ne sont pas dues à leur caractère public mais à d’autres facteurs : « Les sociétés nationales publiques, telle la Société tunisienne d’électricité et de gaz (STEG) et la Société nationale d’exploitation des eaux (SONED) ne sont pas des sociétés déficitaires mais sont créancières de gros montants auprès de nombreuses entreprises publiques et privées et il est impératif de ce fait de traiter ces sociétés cas par cas et de trouver des solutions pour surmonter ces problématiques. »

Noureddine Taboubi a pris le soin de préciser que ses critiques ne visent pas l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) ni les « hommes d’affaires patriotes et fidèles » mais « les opportunistes qui n’ont d’autre but que d’accumuler les bénéfices et les richesses par des méthodes détournées ».

 

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