L’ambassade de France en Algérie a annoncé ce lundi une réduction significative de ses effectifs à partir du 1er septembre, une décision qui risque d’avoir un impact direct sur la délivrance des visas et la prise en charge des demandes consulaires dans les trois antennes françaises du pays : Alger, Oran et Annaba.
Une conséquence du blocage diplomatique
Selon le communiqué, le ministère algérien des Affaires étrangères n’a pas validé les demandes d’accréditation des nouveaux agents français. Cette situation, qualifiée de « sensible », oblige les services consulaires à fonctionner avec moins de personnel, rendant impossible le remplacement des agents qui ont quitté leurs fonctions.
Des délais plus longs pour les demandeurs de visas
La représentation française souligne que cette réduction aura un effet immédiat sur la capacité de traitement des dossiers.
Les rendez-vous disponibles via le prestataire chargé de recueillir les demandes seront limités, ce qui entraînera des délais d’attente plus longs pour les candidats au visa.
Priorité aux Français et aux étudiants
Face à ces contraintes, les consulats français donneront la priorité aux services destinés aux ressortissants français établis en Algérie ainsi qu’aux étudiants algériens déjà inscrits dans des établissements en France, notamment pour le renouvellement des visas long séjour.
Une réorganisation forcée
Les consulats d’Alger, Oran et Annaba s’engagent à réorganiser leur fonctionnement afin d’assurer le traitement des dossiers jugés urgents, tout en prévenant que certaines prestations seront réduites jusqu’à nouvel ordre.