Yazid Benmouhoub rappelle les "avantages" d'une cotation en Bourse de l'emprunt obligataire national | Maghreb Émergent

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Yazid Benmouhoub rappelle les « avantages » d’une cotation en Bourse de l’emprunt obligataire national

Par Yacine Temlali
20 mars 2016
Pour le président de la COSOB, le cadre régissant la Bourse d’Alger est

Le DG de la Bourse d’Alger a tenu à rappeler que « l’État émet déjà des obligations à travers la Bourse », les obligations assimilées du trésor (OAT), « destinées uniquement aux institutionnels pour financer le déficit budgétaire « . Selon lui, ces obligations  » tournent autour de 400 milliards de dinars d’encours ».

 

 

Si l’emprunt obligataire national que compte lancer le gouvernement Sellal est coté à la Bourse d’Alger, « il offrira des avantages et sera plus attractif », a plaidé Yazid Benmouhoub, directeur général de la Bourse d’Alger, dans une interview accordée à Tout sur l’Algérie et publiée aujourd’hui.

« Le marché boursier est totalement exonéré d’impôt » que ce soit pour les personnes physiques que morales, a expliqué Yazid Benmouhoub, assurant que si cet emprunt est coté en Bourse, « le niveau de rendement de ses titres augmenterait ». Et d’ajouter : « D’un autre côté, les obligations cotés à la bourse sont échangeables et elles deviennent liquides à tout moment. Si le détenteur de ces titres a besoin de fonds, il pourrait les cédés facilement et immédiatement. »

Le DG de la Bourse d’Alger a tenu à rappeler que « l’État émet déjà des obligations à travers la Bourse », les obligations assimilées du trésor(OAT), « destinées uniquement aux institutionnels pour financer le déficit budgétaire ». Selon lui, ces obligations « tournent autour de 400 milliards de dinars d’encours ».

Yazid Benmouhoub s’est étendu sur les causes de la petitesse du marché boursier algérien. Il a notamment déploré que les patrons des banques publiques, craignant des poursuites judiciaires, ne jouent pas leur rôle dans la facilitation de l’achat de titres en Bourse pour leurs clients. « (Ces banques), ne voulaient pas prendre de risques du fait de la problématique de pénalisation de l’acte de gestion. (…) C’est pour cela que ces établissements financiers évitent d’acheter ces titres. Ce qui a bloqué les opérations visant à rendre ces derniers liquides. »

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