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Algérie : La TAP ne sera pas supprimée, selon le ministre des Finances

Par Maghreb Émergent
20 octobre 2017

 Des banques algériennes sont prêtes pour lancer des produits de la finance islamique, selon le président de l’ABEF.

 

Lors de son intervention à l’université d’été du FCE (Forum des chefs d’entreprise), le ministre des Finances a fait savoir que son département, conjointement avec le FCE, organisera des assises sur la fiscalité et le financement locaux.  Ce faisant, il souligné l’impossibilité de mettre fin à la Taxe sur l’activité professionnelle (TAP), vieille revendication du FCE, en expliquant qu’elle constitue l’une des principales sources de financement des collectivités locales. 

« Eliminer les entraves à l’investissement, tel que la TAP  prendra du temps, et nécessitera impérativement de trouver une compensation à cette manne qui représente 200 milliards de dinars injectés directement au budget des collectivités locales », a-t-il dit.

La Cnep, la BADR et la BDL sont prêtes pour la finance islamique

La finance islamique va officiellement entrer en scène. « La finance islamique contribuera au développement économique dans la mesure où elle intervient dans la mobilisation des ressources détenues par les operateurs. Et ce, par l’émission de bons Soukouk , comme produits d’épargne et de crédit. C’est un financement qui peut apporter une croissance certaine à l’économie nationale, ce qui explique qu’il soit retenu dans la loi de finances 2018 », a annoncé le ministre des finances, hier.

Abderrahmane Raouya a ajouté que « cette orientation sera suivie de différentes actions de soutien, à savoir, la concrétisation d’accords avec la banque islamique de développement (BID), l’établissement d’une stratégie de développement de la finance islamique, basée sur un encadrement fiscale, comptable et juridique spécifique et la diversification des offres islamique en harmonie avec les attentes des entreprises ».

Il s’agit entre autres, de développer des offres dites IJARA (Leasing), la MOURABAHA (Achat-vente), et la MOUCHARAKA (Participation au capital). Cette démarche vise, selon le ministre des finances, à bancariser les fonds circulant dans l’informel qui sont détenus par des citoyens musulmans hostiles aux mécanismes de fonctionnement des banques considérés comme « usuriers ». Dans ce sillage, M Boualem Djebar, président de l’ABEF (Association professionnelle des banques et des établissements financiers), a indiqué que les banques sont prêtes pour lancer des produits de la finance islamique, notamment la Cnep Banque, la BADR et la BDL.

 

 

 

 

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