Le Brent reprend un peu d’air ce mercredi matin, après plusieurs séances hésitantes. Vers 8h30 (heure d’Alger), le baril s’échangeait à 64,41 dollars, en légère hausse de 0,09 %. La veille, il avait clôturé à 64,35 $, après avoir oscillé entre 63,90 $ et 64,60 $.
Le mouvement reste étroit, typique d’un marché en quête de repères. Depuis plusieurs jours, les investisseurs jonglent entre la crainte d’un ralentissement économique mondial et l’espoir d’une reprise de la demande en fin d’année. Les fondamentaux demeurent fragiles : les stocks sont confortables, la production reste élevée, notamment chez les membres de l’OPEP+ et les États-Unis, tandis que la consommation n’affiche pas encore de signe fort de redressement.
Marché en attente avant les données américaines
À plus long terme, le baril de Brent se maintient dans une fourchette large : entre 58,40 $ et 82,63 $ sur douze mois. La tendance de fond reste baissière par rapport aux sommets de 2023, reflétant une offre toujours abondante et un marché désormais dominé par la prudence.
En euros, le prix indicatif ressort à 56,06 € le baril, conséquence d’un euro légèrement affaibli autour de 1,149 $. Pour l’heure, la journée s’annonce calme sur les marchés pétroliers, en attendant les nouvelles données sur les stocks américains et les prochaines annonces de l’OPEP+.





