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Sous la pression du surplus mondial, le Brent se replie à 62 $ le baril

Par Yasser K 15 octobre 2025
Pétrole brut versé dans un baril métallique, illustrant la chute du Brent à 62,33 $ le baril dans un marché marqué par un surplus d’environ 1,9 million de barils quotidiens.
Le Brent cède 0,10 % à 62,33 $ le baril ce mercredi matin, poursuivant sa baisse sous l’effet d’un excédent mondial estimé à 1,9 million de barils par jour.

Les prix du pétrole ont légèrement reculé ce mercredi matin, prolongeant une tendance entamée depuis le début de la semaine. À 06h04 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord, référence du marché mondial, cédait 0,10 % à 62,33 dollars pour livraison en décembre 2025. Le brut américain West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en novembre 2025, se stabilisait à 58,70 dollars, selon les données de la plateforme spécialisée Energy Outlook, basée à Washington.

Les deux références avaient terminé la séance précédente sur un net repli, de 1,4 % pour le Brent et de 1,33 % pour le WTI, retrouvant ainsi leurs plus bas niveaux depuis cinq mois. Ce mouvement s’inscrit dans un contexte de marché marqué par un déséquilibre croissant entre une demande en ralentissement et une offre toujours abondante.

Une offre excédentaire face à une demande en repli

Selon l’Agence internationale de l’énergie, la progression de la production mondiale, notamment en provenance des États-Unis et de certains membres de l’OPEP+, a généré un excédent d’environ 1,9 million de barils par jour depuis le début de l’année. Cette situation pèse sur les prix, d’autant que les perspectives économiques mondiales demeurent incertaines, en particulier en Europe et en Chine.

Les investisseurs anticipent désormais une période prolongée de prix contenus, faute de signes clairs d’un rebond de la demande. Les volumes d’échanges reflètent cette prudence, tandis que la remontée du dollar renforce la pression sur les cours du brut.

Pour les pays producteurs, la baisse actuelle des prix pourrait réduire les marges budgétaires à court terme, alors que plusieurs gouvernements fondent leurs prévisions financières sur un baril autour de 60 dollars. À l’inverse, les pays importateurs pourraient bénéficier d’un allègement temporaire de leur facture énergétique.

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